C’est un outil qui me met simplement on the ass que celui-ci, jeune loulou. A l’aide d’un soft de leur cru saupoudré d’un algo qui semble tuer la gueule, des étudiants (Kevin Karsh et des potes) parviennent à intégrer des objets mobiles ou immobiles dans des photos.
Et c’est quoi la différence avec photoshop ? Bah simplement que la gestion de l’éclairage est bluffante.
Je trouve l’intégration, et particulièrement les rendus avec les objets mobiles absolument fascinante ! T’as tous les détails qu’il te faut dans un pdf qui explique le fonctionnement plus en profondeurs (mhhh qu’elles sont profondes les explications). Faut pas oublier que la base, le fond de toutes ces démos, sont des photos. Donc SANS troisième dimension. Encore plus déconcertant : la facilité avec laquelle ça semble être utilisable pour un résultat pro.
Ce sera bientôt présenté au monde lors du SIGGRAPH le mois prochain.
Dans les commentaires de l’article source, il y a en a un qui a attiré mon attention :
Surveillance photos of person + fancy math = ‘good enough’ 3D model of person.
3D model of person + existing photo + math = alibi or damning evidence.
I’m sure our legal system will do just a super job of sorting it all out though. Judges are great at understanding technology.
Puisque ce type de modif devient de plus en plus facile et à la portée du péquin moyen, à partir de quel moment, une photo ou une vidéo ne constitueront plus une preuve dans le domaine juridique ?
Via et plus d’infos
C’est déjà le cas pour les vidéos, ce n’est pas considéré comme une « preuve parfaite », ça ne peut qu’accompagner une preuve irréfutable pour appuyer une accusation.
(Juristes, n’hésitez pas à me corriger, mes dires ne sont que la pâle copie des 3 premiers résultats Google…)
Salut !
Effectivement, les photos ne contiennent pas d’infos de profondeur, par contre, l’utilisateur doit annoter les photos avant application de l’algo. Par conséquent, il donne lui même des informations de profondeur et de 3D.
Mais ça reste très bien fait, on est d’accord.