Archive pour la catégorie ‘Geek’

Le mot du blog : QoS sessé kse bordel (oui bah on vient de repayer le serveur donc je suis là encore pour un p'tit moment. Maintenant que je le sais je m'lâche).

Ce billet est la suite de mon exploration dans le monde de Tomato et du routeur WNR3500Lv2 sur lequel je l’ai posé. Cette fois on défini les classes de la Qualité de Service.

Maintenant qu’on sait très bien comment gérer les vitesses de connexion en fonction de nos priorités, il s’agirait peut être de voir comment on fait en sorte que le routeur sache faire la différence entre ces classes. Parce que si on lui dit pas « Ca c’est de la vidéo, ça c’est du download et ça c’est… Non laisse tomber… NON MAIS REGARDE PAS ! Je peux tout t’expliquer… » Il est pas prêt de prioriser ce que tu fais de ta connexion correctement.

On a donc 10 classes auxquelles on a donné des priorités et alloué des ressources que nous estimons justes. Faisons donc en sorte que le routeur les reconnaisse correctement.

Pour ça, dans Tomato, on va se rendre dans la page « QoS »  puis « Classification ». Et à cet endroit, voilà ce que j’ai :

Ce sont des règles de classification. Les critères qui permettent de trier le trafic si tu préfères. Perso j’en ai 22 mais tu peux en faire beaucoup plus. Ou moins.

Il existe plusieurs moyens pour ton routeur afin de savoir à quoi correspond un flux de données :

  • Le plus facile à mettre en place c’est celui basé sur l’IP source (on ne gère la priorisation que via le UP je te rappelle). Dans ma configuration, tu peux voir une règle de ce type : la 14. Dans cette règle, tout ce qui est demandé par l’adresse IP 192.168.1.3 (qui est l’adresse IP en local de ma XBOX) est à classer dans « VOIP/GAME ». Qui est une règle hautement prioritaire, parce qu’on rigole pas avec le jeu vidéo.
  • La seconde, c’est celle qui utilise les ports. Familiarise toi avec ce concept si c’est pas déjà fait, parce qu’il est primordial. Tu peux en voir un exemple dans la règle 23 par exemple. Dans cette règle, tout ce qui passe par les ports 119 et 563, c’est du trafic pour mes téléchargements de distribution Linux par les newsgroups. En effet, les Newsgroups utilisent ces ports par défaut. C’est comme ça, c’est la loi sur les Internets. Par conséquent, je classe ce trafic dans « P2P/Newsgroups » que nous avons précédemment classé avec une priorité basse mais un débit important.
  • Une variante de cette méthode, c’est le combo « Ports + volume ». Cette variante, tu peux la voir dans les règles 22 et 18. Deux règles qui me permettent de classer en gros tout ce qui passe par un navigateur. En fait on va regarder ce qui passe par certains ports, mais aussi la taille de ce qui passe. Par exemple en lisant ces règles, tu verras que j’estime que tout ce qui passe par le port 80 mais pèse moins de 1024 ko, c’est du surf (règle 18). A l’inverse, tout ce qui passe par ce même port mais pèse plus de 1025 Ko, je considère que c’est du download (règle 22).
  • Enfin une dernière technique que j’utilise : Le layer 7. Il s’agît d’un tri sur la couche 7 du modèle OSI. Ca te saoule ? Retiens que grâce à la magie noire on peut identifier certains trafics très précisément. En gros, il existe des conventions en réseau qui font que certains paquets sont identifiables. J’utilise ce type de filtrage dans plusieurs règles (10,11,12,13,17). Ce qui me permet par exemple de classer le trafic des média et celui pour Skype.

Voilà en gros les méthodes et leurs principes. Ca peut te sembler obscur (c’était le cas pour moi hein, c’est complètement normal). Mon conseil : au départ, les règles qui t’intéressent tu les prends. Ensuite, en fonction de tes besoins tu verras ce que tu dois modifier.

C’est ce que j’ai fais perso et ensuite j’ai tout adapté à mon utilisation au fur et à mesure que je comprenais.

Bien sûr, y a du trafic qui tombe dans le download et qui n’en est pas. C’est par exemple le cas de Youtube que je n’arrive pas à faire tomber dans la bonne classe. Parce que ça tombe dans la règle 22 mais aussi dans la règle 11. C’est pas SUPER grave, mais c’est contrariant (Vimeo et daily eux, tombent là où il faut).

Souviens toi :

« Tu ne pourras pas avoir une classification parfaite (ou tu mourras en essayant). »

C’est comme ça.

Enfin, pour vérifier en temps réel dans quelles classes le trafic tombe, tu te rends dans l’onglet QoS et « View Graphs ». Où tu devrais avoir quelque chose qui ressemble à ça :

Graphs Qos

Dans le cas présent, on voit qu’il ne se passe quasiment rien sur mon Lan. Il n’y a que le Mini de connecté (j’écris ce billet entre midi et deux au bureau :)) Et le trafic existant est composé de surf (comprendre quelque chose qui pèse moins de 1024 Ko et passe par le port 80), du mail (en effet mail tourne en permanence sur le mini) et du trafic non classifié.

Lançons un DL via les newsgroups :

Graphs Qos 2

C’est pas la même. Vous noterez que la classe P2P/NG ne dépasse pas les 1350 kbit/s défini plus tôt dans notre guide. Awesome.

En fait, c’est grâce à des allers-retours dans ces graphique, et le paramétrage des classes que tu vas réussir à les définir finement. Tu paramètres une règle pour une classe, tu fais quelque chose sur le net qui devrait la titiller. Et si en te rendant sur les graphique de la QoS ton activité tombe dans la bonne classe c’est gagné. Et tu recommences pour toutes tes classes.

Je te rappelle que le but c’est de prioriser le trafic comme il faut. Et quand ça c’est fait, c’est le panard :).

 

Semaine prochaine : On bloque la pub sur tout le réseau : desktop, laptop, consoles, iPhone, iPod, iPad… On va buter la pub partout toujours grâce à ce routeur qui déboite.

Lire l’épisode précédent : Principe et configuration de la QoS sur un WNR 3500L et Tomato

Le mot du blog : Lipiti boitier qui fait de grandes choses.

Le leap, c’est ce petit boitier qui a été Kickstarté et dont les DevKit commencent à arriver sur les bureaux de ceux qui ont misé des billes. Son usage premier, c’est de reconnaître tes petites mimines pour les placer dans l’espace et intéragir avec ton ordi. D’après les premiers retours, ce truc est bluffant par sa réactivité et sa précision. Mais ça c’est pas nouveau.

Ce qui est nouveau, c’est un usage que je n’avais personnellement pas vu venir (et c’est ici que tu m’dis « Mon pauvre Klaki…. Mais si ! C’était évident que c’était possible pauvre blaireau ! »), c’est de rendre n’importe quelle surface tactile, y compris un écran. Et en gérant le survol, excusez du peu.

L’autre gros intérêt, c’est que le leap coûte 70 deullors.

Et 70 deullors pour mettre tes doigts dégueulasses partout c’est pas cher. Si tu m’crois pas, demande à ta mère.

 

Oui bah chacun son tour dans la vanne hein :).

Le mot du blog : Boston... Dynamics... Un coup de Nina Sharp ça encore...

Je suis surpris de pas avoir vu cette vidéo sur la moitié du web :

En tout cas, Boston Dynamics avance bien dans ces moyens pour me faire flipper.

Ah oui et donc Cheetah, le petit frère de Big Dog le robot qu’on dirait qu’il est vivant, ils viennent de réussir à le faire courir à 29 Miles à l’heure.

Pour ceux qui ne savent pas ce que c’est qu’une heure, ça fait 13 mètres par seconde.

Ce qui est assez ouf là quand même…

Le mot du blog : Binaural. Binaural. BINAURAL ET DOROTHEEEEEEEE !

Ah les micro binauraux. J’adore le concept et surtout le résultat.

Écoute ça avec des écouteurs, je te dis tout.

Faut encore que je travaille la gestion du bruit, mais je trouve ça très prometteur. Alors voilà, aujourd’hui je te propose de te fabriquer une paire de micros binauraux à partir de Panasonic WM-61A, et d’un vieux casque dont je ne me servais plus :

 

IGP8297

Les micros en détails :

IGP8298

IGP8301

Et voici comment les souder :

IGP8300

La différence se fait grâce à la jonction qui existe entre le “boitier“ du micro et le point de soudure de la masse (aussi appelé « Ground » dans l’image précédente car je suis bilingue).

Un micro une fois soudé :

IGP8304

On réutilise un casque audio parce que la prise et tous les cables nécessaires sont là. Fais bien attention à souder correctement en respectant les polarités. La masse est commune aux deux canaux. Un moyen de trouver « qui est qui » est de faire l’analyse avec un ohm-mètre (ce que n’importe quel multimètre est capable de faire.). Si t’as pas une résistance infinie entre le fil d’un canal et celui d’un autre : BINGO C’est la masse !

L’enregistrement doit se faire avec les micros à 15-20 cm l’un de l’autre avec si possible quelque chose entre les deux de manière à augmenter la désynchronisation entre les deux. Idéalement tu portes ça comme des écouteurs 🙂 .

J’attends vos réals 🙂 .

Le mot du blog : QoS i'm in too deep…

Pré-requis :

kB/s = kilobYtes per sec = Ko/s = kilo-Octets par secondes = unité qu’on l’aime fort

kb/s = kilobItes per sec = kbps : kilobite par seconde = à diviser par 8 pour avoir des ko/s  = aussi une unité très utilisé en réseau devenue de la branlette marketing de FAI.

 

Ce billet est la suite de mon exploration dans le monde de Tomato et du routeur WNR3500Lv2 sur lequel je l’ai posé. Cette fois on parle de qualité de service.

La qualité de service. Ca sert à quoi ? Pourquoi j’en veux ? Pourquoi t’en voudras ? Ca mange quoi l’hiver ?

 

Le cas concret :

Tu es en train de jouer à ton jeu préféré d’amour sur ta console ou ton PC. Quand SOUDAIN le lag de la mort. Quelqu’un ou quelque chose chez toi est en train de taper dans la BP ce qui fait tomber ton ping et génère le lag.

L’autre cas concret :

Tu télécharges un truc et quelqu’un ou quelque chose vient gueuler à raison que « Tu prends toute la bande passante petit enculé ! ». Dans le respect de la personne.

La solution : La QoS

Je t’emmène dans un univers aux problématiques que je trouve personnellement passionnantes mais qui peuvent te faire simplement chier. Je vais donc essayer d’être le plus didactique et distrayant possible pour ne pas te perdre jeune filou.

Le principe de base de la QoS c’est de séparer le traffic en classes suivant leurs destinations, fonctions, et typologies et d’appliquer des règles de priorisation que nous aurons définies au préalable. Par exemple, si on décide que le trafic prioritaire sur tous les autres c’est le surf, alors tu pourras foutre tous les DL que tu veux, dès que quelqu’un aura besoin de la BP pour surfer, ton DL sera relégué plus bas dans la pile de priorités et son trafic amoindris pour laisser de « la place » au surf.

C’est pas un peu magique et génial ça ?! Génial : Absolument. Magique : pas du tout, comme nous allons le voir dans la suite.

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Le mot du blog : Le firmware qui envoie la sauce...

Free me gonflant à me (nous) prendre en otage parce que Google fait rien qu’à pas vouloir payer les tuyaux (alors que je te le rappelle, on paye quand même les FAI pour ça… à la base) j’ai décidé de me barrer. Contrat résilié tout ça je me casse chez le cablo-opérateur du coin (Vialis pour ceux à qui ça parle) et son 100 Meg down 5 meg Up, quel que soit le site.

Problème, le modem fourni est un tout p’tit peu pas terrible du tout. Redirections de ports limitées, portée WIFI pas GLOP j’en passe et des meilleures… Du coup, je me suis dis :

“Tiens, installons un vrai routeur. Un truc de dur en bois qui déboite pour avoir un réseau au petits oignons“

Ce que je fis.

Après avoir écumé pas mal les fofos, je me suis finalement porté sur le WNR3500L v2 (le V2 est important, mais à priori y a plus moyen d’en trouvé en v1 neuf). L’avantage de ce bébé, c’est de pouvoir lui caler un firmware alternatif (ici tomato) pour en tirer la quintessence, et donc celle de ta connexion, qu’elle soit de bourgeois ou non.

LD0000728314

Il existe une péta-chiée de tuto pour installer Tomato dessus. Je ne vais pas les paraphraser. Ce que je peux te dire c’est que pour le Netgear WNR3500L v2  (j’insiste pour pas me faire chier dans les bottes après 🙂 ) il te faut la version de Shibby (All-in-One) parce qu’on est blindés de RAM et de ROM donc on prend la plus grosse.

Tomato installé sur le Netgear, tu bascules ton modem/routeur de base/box en bridge et tu branches un de ses ports ethernet au port WAN du Netgear.

Ensuite, tu te logues dans le Netgear (192.168.1.1 (admin/admin de mémoire. A CHANGER ASAP !!!))

Et voici ce que j’ai dans Network > Basic et qui devrait te permettre d’avoir au moins le net via le routeur :

Tomato 1

Je te mets ça à titre d’info, il n’y AUCUNE garantie que ce soit les réglages qui aillent pour toi. Mais bon… quand même… Pour les articles suivants, je pars du postulat que tu as accès au net via ton routeur et que tu as paramétré ton modem ou ta box pour pas nous faire chier (mode bridge ou équivalent en gros).

C’est bon ? T’as le net en passant par le routeur ? Ok, on se retrouve juste après pour parler de Qualité de Service aussi appelé QOS. Et ça va déboiter. 🙂

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