Archive pour la catégorie ‘Expérience’

Le mot du blog : Un billet... à recommander ( •_•)>⌐■-■ (⌐■_■)

Cette vidéo je l’avais faite il y a quelques mois pour réagir à cet excellent billet avant de finalement la laisser dormir dans un coin de mon dur.

Et comme je vois tout le monde s’affoler sur la bulle de contenu qui nous entoure sur le net depuis l’élection de Trump, je me suis dit que finalement j’allais la sortir.

Comment faire pour essayer de voir un peu autre chose que ce que te recommande Youtube ? Spoiler : ça se fait pas tout seul, faut titiller un peu sa curiosité et sortir un chouille de sa zone de confort. Mais ça vaut grave le coup. Dans la vid, je te dis comment je gloutonne YouTube et quelques astuces trouvées au fil du temps pour toucher des sujets plus vastes que ce que Youtube nous propose par défaut. Je réinvente rien, mais j’expose deux trois trucs qui me semblent importants à garder à l’esprit quand on bouffe du contenu sur Youtube. Et ce qui est cool, c’est que c’est finalement applicable pour plein d’autres trucs…

Bref, je te laisse regarder ça et si le format te branche, dis-le me le. Parce que je m’sens bien d’en faire d’autres dans le même genre, sans doute un peu plus peaufinées.

Le mot du blog : AZY l'grossier personnage là !

TL;DR : Si t’as pas le temps de lire, j’ai pas le temps de te le résumer.

J’aime pas trop taper sur ceux qui diffusent de l’info en général. Pas par corporatisme (haha), juste parce que je me dis que les lecteurs sont grands, ils doivent bien voir quand une info est biaisée, incomplète ou tout simplement fausse. Mais quand je vois qu’en quatre jours on a eu trois cas d’école, repris par autant de boîtes dont l’info est le métier, sans vérifications aucunes et que la semaine n’est pas finie… Je me dis qu’on est pas dans la merde. Lire la suite

Le mot du blog : IA SPORT... TSEUNEUGAYME.

Parcourant depuis sa Waterloo natale et comme à son habitude une bière à la main la souris dans l’autre un forum dont nous tairons le nom, Bertrand-Eude trouve soudain un sujet qui l’intéresse : IA et bots dans les jeux vidéos.

L’un des protagonistes de ce fil de discussion pose sur la table l’IA, à l’époque révolutionnaire, de Quake 3 Arena qui, non contente de savoir nager dans de superbes maillots de bain, était aussi connue pour son adaptabilité aux styles des joueurs.

He’s aliiiiiive

Le principe : appliquer au maximum de ce que l’époque permettait une sorte d’apprentissage génétique des meilleurs comportements à avoir.

Très basiquement : tu évolues, je m’adapte. Tu me butes, je cherche à comprendre pourquoi. Et le tour d’après, je ne reproduis pas le même schéma.

Le but du jeu de Quake 3 pour les plus jeunes d’entre vous (ou les sombres N00bs. Choisis ton camps camarade) : Une arène, 16 connards sous ritalin et un chrono. Le plus de tués = le plus de points.

Mais Quake 3 est sorti à une époque où l’on n’était pas toujours connecté (1999). On pouvait donc, en attendant la prochaine LAN, s’entrainer contre des bots. Des bots (que j’aime à imaginer portant le nom de Harry) dont la promesse était, nous l’avons vu, de s’adapter à ton jeu pour te forcer à te sortir de ta routine, de ta zone de confort. Lire la suite

Le mot du blog : Ca c'est une promesse !

J’ai beaucoup de retard je sais. Mais je vous l’avais promis, voici donc comment j’ai quasiment supprimé toute la pub de mon réseau local.

Tout ce tutal est toujours basé sur mon routeur WNR3500Lv2 sur lequel j’ai posé tomato comme firmware.

Le but ici c’est de supprimer un maximum de pubs pour tous les appareils qui se connectent via ton réseau local à Internet. Ça concerne bien entendu toutes tes bécanes mais également tous tes iDevices et autres consoles. Et ça c’est cool. Déjà qu’on a pas des masses de place sur ces appareils c’est pas pour en plus se faire bouffer l’espace par de la pub dont on se badigeonne le nombril avec le pinceau de l’indifférence. Lire la suite

Le mot du blog : QoS sessé kse bordel (oui bah on vient de repayer le serveur donc je suis là encore pour un p'tit moment. Maintenant que je le sais je m'lâche).

Ce billet est la suite de mon exploration dans le monde de Tomato et du routeur WNR3500Lv2 sur lequel je l’ai posé. Cette fois on défini les classes de la Qualité de Service.

Maintenant qu’on sait très bien comment gérer les vitesses de connexion en fonction de nos priorités, il s’agirait peut être de voir comment on fait en sorte que le routeur sache faire la différence entre ces classes. Parce que si on lui dit pas « Ca c’est de la vidéo, ça c’est du download et ça c’est… Non laisse tomber… NON MAIS REGARDE PAS ! Je peux tout t’expliquer… » Il est pas prêt de prioriser ce que tu fais de ta connexion correctement.

On a donc 10 classes auxquelles on a donné des priorités et alloué des ressources que nous estimons justes. Faisons donc en sorte que le routeur les reconnaisse correctement.

Pour ça, dans Tomato, on va se rendre dans la page « QoS »  puis « Classification ». Et à cet endroit, voilà ce que j’ai :

Ce sont des règles de classification. Les critères qui permettent de trier le trafic si tu préfères. Perso j’en ai 22 mais tu peux en faire beaucoup plus. Ou moins.

Il existe plusieurs moyens pour ton routeur afin de savoir à quoi correspond un flux de données :

  • Le plus facile à mettre en place c’est celui basé sur l’IP source (on ne gère la priorisation que via le UP je te rappelle). Dans ma configuration, tu peux voir une règle de ce type : la 14. Dans cette règle, tout ce qui est demandé par l’adresse IP 192.168.1.3 (qui est l’adresse IP en local de ma XBOX) est à classer dans « VOIP/GAME ». Qui est une règle hautement prioritaire, parce qu’on rigole pas avec le jeu vidéo.
  • La seconde, c’est celle qui utilise les ports. Familiarise toi avec ce concept si c’est pas déjà fait, parce qu’il est primordial. Tu peux en voir un exemple dans la règle 23 par exemple. Dans cette règle, tout ce qui passe par les ports 119 et 563, c’est du trafic pour mes téléchargements de distribution Linux par les newsgroups. En effet, les Newsgroups utilisent ces ports par défaut. C’est comme ça, c’est la loi sur les Internets. Par conséquent, je classe ce trafic dans « P2P/Newsgroups » que nous avons précédemment classé avec une priorité basse mais un débit important.
  • Une variante de cette méthode, c’est le combo « Ports + volume ». Cette variante, tu peux la voir dans les règles 22 et 18. Deux règles qui me permettent de classer en gros tout ce qui passe par un navigateur. En fait on va regarder ce qui passe par certains ports, mais aussi la taille de ce qui passe. Par exemple en lisant ces règles, tu verras que j’estime que tout ce qui passe par le port 80 mais pèse moins de 1024 ko, c’est du surf (règle 18). A l’inverse, tout ce qui passe par ce même port mais pèse plus de 1025 Ko, je considère que c’est du download (règle 22).
  • Enfin une dernière technique que j’utilise : Le layer 7. Il s’agît d’un tri sur la couche 7 du modèle OSI. Ca te saoule ? Retiens que grâce à la magie noire on peut identifier certains trafics très précisément. En gros, il existe des conventions en réseau qui font que certains paquets sont identifiables. J’utilise ce type de filtrage dans plusieurs règles (10,11,12,13,17). Ce qui me permet par exemple de classer le trafic des média et celui pour Skype.

Voilà en gros les méthodes et leurs principes. Ca peut te sembler obscur (c’était le cas pour moi hein, c’est complètement normal). Mon conseil : au départ, les règles qui t’intéressent tu les prends. Ensuite, en fonction de tes besoins tu verras ce que tu dois modifier.

C’est ce que j’ai fais perso et ensuite j’ai tout adapté à mon utilisation au fur et à mesure que je comprenais.

Bien sûr, y a du trafic qui tombe dans le download et qui n’en est pas. C’est par exemple le cas de Youtube que je n’arrive pas à faire tomber dans la bonne classe. Parce que ça tombe dans la règle 22 mais aussi dans la règle 11. C’est pas SUPER grave, mais c’est contrariant (Vimeo et daily eux, tombent là où il faut).

Souviens toi :

« Tu ne pourras pas avoir une classification parfaite (ou tu mourras en essayant). »

C’est comme ça.

Enfin, pour vérifier en temps réel dans quelles classes le trafic tombe, tu te rends dans l’onglet QoS et « View Graphs ». Où tu devrais avoir quelque chose qui ressemble à ça :

Graphs Qos

Dans le cas présent, on voit qu’il ne se passe quasiment rien sur mon Lan. Il n’y a que le Mini de connecté (j’écris ce billet entre midi et deux au bureau :)) Et le trafic existant est composé de surf (comprendre quelque chose qui pèse moins de 1024 Ko et passe par le port 80), du mail (en effet mail tourne en permanence sur le mini) et du trafic non classifié.

Lançons un DL via les newsgroups :

Graphs Qos 2

C’est pas la même. Vous noterez que la classe P2P/NG ne dépasse pas les 1350 kbit/s défini plus tôt dans notre guide. Awesome.

En fait, c’est grâce à des allers-retours dans ces graphique, et le paramétrage des classes que tu vas réussir à les définir finement. Tu paramètres une règle pour une classe, tu fais quelque chose sur le net qui devrait la titiller. Et si en te rendant sur les graphique de la QoS ton activité tombe dans la bonne classe c’est gagné. Et tu recommences pour toutes tes classes.

Je te rappelle que le but c’est de prioriser le trafic comme il faut. Et quand ça c’est fait, c’est le panard :).

 

Semaine prochaine : On bloque la pub sur tout le réseau : desktop, laptop, consoles, iPhone, iPod, iPad… On va buter la pub partout toujours grâce à ce routeur qui déboite.

Lire l’épisode précédent : Principe et configuration de la QoS sur un WNR 3500L et Tomato

Le mot du blog : Binaural. Binaural. BINAURAL ET DOROTHEEEEEEEE !

Ah les micro binauraux. J’adore le concept et surtout le résultat.

Écoute ça avec des écouteurs, je te dis tout.

Faut encore que je travaille la gestion du bruit, mais je trouve ça très prometteur. Alors voilà, aujourd’hui je te propose de te fabriquer une paire de micros binauraux à partir de Panasonic WM-61A, et d’un vieux casque dont je ne me servais plus :

 

IGP8297

Les micros en détails :

IGP8298

IGP8301

Et voici comment les souder :

IGP8300

La différence se fait grâce à la jonction qui existe entre le “boitier“ du micro et le point de soudure de la masse (aussi appelé « Ground » dans l’image précédente car je suis bilingue).

Un micro une fois soudé :

IGP8304

On réutilise un casque audio parce que la prise et tous les cables nécessaires sont là. Fais bien attention à souder correctement en respectant les polarités. La masse est commune aux deux canaux. Un moyen de trouver « qui est qui » est de faire l’analyse avec un ohm-mètre (ce que n’importe quel multimètre est capable de faire.). Si t’as pas une résistance infinie entre le fil d’un canal et celui d’un autre : BINGO C’est la masse !

L’enregistrement doit se faire avec les micros à 15-20 cm l’un de l’autre avec si possible quelque chose entre les deux de manière à augmenter la désynchronisation entre les deux. Idéalement tu portes ça comme des écouteurs 🙂 .

J’attends vos réals 🙂 .

Page optimized by WP Minify WordPress Plugin